Milo Dardenne

En 1966, après avoir été peindre au grand air, Milo Dardenne se pose à la terrasse de l’hôtel-restaurant « La Glycine ». José Chaidron voyant l’état de ses mains lui demande à voir son travail et lui dit : « Monsieur, j’aime ce que vous faites, vous exposerez chez moi dans cinq ans ! ». Milo le prend pour un fou jusqu’à ce que, cinq ans plus tard, il reçoive un courrier lui rappelant la promesse…

Biographie

Milo Dardenne est né à Houyet en 1938. Non disposé aux études, à l’âge de 18 ans, il abandonne sa famille pour vivre de son art à Paris. La chanson et le dessin. La journée, il croque les portraits des badauds, le soir, il anime les petits bistrots de Paris avec sa guitare. Il concoure au festival d’Obourg auprès de Frédéric François, il est classé second.

Six mois plus tard, de retour dans son Ardenne natale, il accepte un poste d’éducateur à Neufchâteau. En gagnant désormais sa vie, il peut enfin se consacrer à sa passion, la peinture. Méprisant la classe bourgeoise, les thèmes abordés dans ses peintures sont les même que ceux abordés dans ses chansons : lutte contre l’injustice, fraternité, éloge au calme et au silence. Il peint les petits gens d’Ardenne comme il les chantait à l’époque.

Son œuvre

Milo Dardenne peint l’Ardenne profonde dont il est amoureux. Il chérit véritablement le monde de la forêt, de la chasse et des animaux. Ses sujets de prédilection sont les personnages de cette Ardenne d’autrefois. En exagérant les proportions, il donne du relief à sa peinture et à l’action de la scène. L’entassement de peinture qui est traité par de larges coups de pinceau, révèle un sentiment de matière et de vie à ses sujets.

Influencé par Canstant Permeke et Albert Raty, l’artiste peint naturellement des formes simples et épurées de tout détail, en privilégiant à ses yeux l’essentiel, l’action.

Liste des œuvres exposées:

  1. « Le déneigement »
  2. « Le sanglier et les chiens »
  3. « A table »« Nettoyage des champignons »
  4. « Métro-Bureau-Auto »
  5. « Le débardage »
  6. « Les quatre fils Aymon et le Cheval de Bayard »